Ateliers d’ICI, une année avec les publics

Initié en juin 2024, le rendez-vous Ateliers d’ICI met en lumière le travail de médiation mené tout au long de l’année autour des expositions et des projets artistiques avec les publics : petits et grands, sur le temps scolaire ou en famille, habitants du quartier et d’ailleurs, visiteurs réguliers ou de passage…  

Pour partager avec le plus grand nombre les regards des artistes sur les cultures d’Islam, l’équipe de l’ICI accompagne des temps de rencontres, d’échanges et de créativité. Éveiller la curiosité, transmettre par la pratique, coconstruire les projets est au cœur de notre démarche.  

Les réalisations des participants à ces actions développées dans et hors-les-murs sont à découvrir pendant deux mois à l’ICI Stephenson.   

Ces actions ont été rendues possibles grâce à la participation des artistes : Sabrina Belouaar (pour Abécédaire dans le cadre du programme Art pour grandir), Samta Benyahia (pour l’atelier Arabesque sans frontière), Farah Khelil (pour l’atelier Souvenir de Paris), Saena Delacroix Sadighiyan (pour les ateliers calligraphie), Silina Syan (pour l’atelier Un trésor à mon image), et Maha Yamine (pour l’atelier Jeu de mains).  

A propos des artistes

Samta Benyahia

Samta Benyahia est née en 1949 en Algérie. Elle vit et travaille en France. Sa recherche artistique puise dans les motifs géométriques et les systèmes ornementaux issus des traditions arabes berbère et andalouse. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions de renom, notamment au Musée d’Art moderne de Paris (2001) et à la Biennale de Venise (2003). 

Sabrina Belouar

Sabrina Belouaar, née en 1986 à Charenton-le-Pont, vit et travaille à Paris. Diplômée de l’École supérieure d’art et de design de Marseille Méditerranée, elle développe une pratique mêlant photographie, vidéo et sculpture. Son œuvre interroge les identités multiples, les systèmes de représentation du Maghreb, les marqueurs sociaux et les rôles assignés aux femmes dans des sociétés traversées par la domination masculine. 

Farah Khellil

Farah Khelil, née en 1980 en Tunisie, vit et travaille à Paris. Son travail s’appuie sur des objets-souvenirs, souvent issus de l’imaginaire touristique, qu’elle détourne pour interroger notre regard sur les cultures et les représentations. Elle a présenté ses œuvres dans de nombreuses expositions personnelles, notamment au Centre culturel international de Cerisy-la-Salle (2013), à l’Appartement (Paris, 2017), ou encore à la Selma Feriani Gallery (Tunis, 2018). Ses œuvres figurent dans les collections du Frac Normandie. 

Silina Syan

Silina Syan, née en 1996, est diplômée de la Villa Arson à Nice (2020). Sa pratique transdisciplinaire — mêlant photographie, vidéo et forme documentaire — explore les questions liées à l’hybridité culturelle, en s’inspirant de sa propre trajectoire familiale entre la France, l’Arménie et le Bangladesh. Elle revendique une esthétique du kitsch, jouant avec les codes populaires pour mieux en révéler la richesse et la puissance symbolique. 

Maha Yammine

Maha Yammine, née en 1986 au Liban, vit et travaille en France. Son travail s’ancre dans des récits de vie qu’elle collecte, transforme et transmet sous une forme artistique et poétique, afin d’en préserver la mémoire. Elle a reçu le Prix des Arts Visuels de la Fondation Boghossian en 2020, ainsi que la bourse DRAC Normandie en 2021. 

Saena Delacroix-Sadighiyan

Saena Delacroix-Sadighiyan se consacre depuis plusieurs années au partage de sa technique et de son amour pour la calligraphie. Forte d’une formation artistique transculturelle et internationale, acquise en France, en Allemagne et auprès de maîtres iraniens, elle pratique et enseigne une calligraphie qu’elle qualifie de métissée. 

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